Le mois dernier, j'ai recommencé, comme je le faisais chaque année avant le covid, à emmener un petit groupe visiter le sud du Maroc pour un stage Carnet de Voyage itinérant, organisé en partenariat avec Morocco Ecotravel. Toujours le même itinéraire, et pourtant toujours le même émerveillement...
Nous nous donnons tous rendez-vous à Marrakech le dimanche 10 avril. Certains sont déjà installés depuis quelques jours, d'autres arrivent juste pour l'occasion. On a le temps de prendre un petit déjeuner sur la terrasse du magnifique riad Jnane Mogador avant de retrouver Yacin et notre chauffeur, qui nous emmènent en 4 heures de route, passant par la vallée de l'Ounila et le col du Tizi N'Tichka, à Aït Ben Haddou, cité classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. On dort sur place, et le réveil au lever du soleil est juste merveilleux.
Voyage et dessin
Il y a tant de belles choses à voir qu'on ne sait plus où donner du crayon. Après une visite d'Aït Ben Haddou, on continue la route vers Ouarzazate et la palmeraie de Skoura, où on croque les vieilles bâtisses en terre et où on installe notre atelier dans le gîte Bassatine. On dessine toute la journée. Le soir, entre la piscine et le tajine, on monte sur la terrasse regarder le coucher du soleil. J'avoue qu'il y a pire...
L'expérience du désert
Le mercredi, c'est le grand départ pour le désert ! La route est longue, très longue, mais très belle aussi. On passe par les gorges du Dadès et de Todra, aux roches rouge et à la végétation vert vif, avant d'arriver aux portes du Sahara, où le sable est orange sur un ciel très très bleu. Sortez vos aquarelles !!!
Dessiner tout le temps, partout
On a essayé de dessiner en marchant, à table, dans le désert, à dos de dromadaire (pas facile, ça bouge beaucoup), dans la nuit à la lueur des lanternes marocaines... Le lendemain matin, on a juste contemplé le lever de soleil et marché dans les dunes, un moment magique...
Retour par Skoura et l'atelier du potier
Enfin, il a fallu rentrer. On est repassés par Skoura où on a rendu visite à un potier qui travaille encore de façon traditionnelle : il va chercher la terre et le bois avec son âne, casse la terre avec un bâton, la mélange avec de l'eau, puis la travaille sur un tour qui n'est autre qu'une jante de voiture qu'il fait tourner avec son pied nu.
Et le dimanche suivant...
Des carnets bien remplis, des stagiaires heureux, et l'envie de revenir au Maroc poursuivre l'aventure... sans doute dans une autre région en 2023 : en préparation, un périple dessiné vers Fès, Meknès et Chefchaouen, la "ville bleue" !
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